Histoire des chants Corse et des polyphonies

Plongez-vous dans l’histoire de la polyphonie corse

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Découvrez l’histoire de la polyphonie corse ou plutôt des polyphonies, en effet il existe plusieurs type de chants, chacun correspond à une scène de la vie insulaire. Par exemple on peut écouter i madrigali qui sont des polyphonies chantées lors des mariages, ou i canti sacri chants traditionnels des messes. Quand on parle de l’histoire du chant corse, l’image qui nous viens à l’esprit est celle de ces chanteurs portant leur main à l’oreille, cette pratique permet aux chanteurs de s’entendre chanter afin de ne pas détonner et être juste. Cependant la musique corse est très variée, elle ne se limite pas aux seules polyphonies, on trouve par exemple de nombreux instruments traditionnels comme le cistre ou a cetara qui est un instrument à huit cœurs, mais aussi la guitare qui est l’instrument principal dans la musique corse.

 

Les secrets de la polyphonie

 

La polyphonie est une pratique difficile: c’est tout un art. Il faut connaitre certaines règles : la polyphonie comme son nom l’indique est un chant à plusieurs voix. La voix principale est la siconda, sa fonction dépend du versu : l’air du chant.Il peut etre court (u versu mozzu) ou long (u versu longu) et IL diffère selon le chanteur qui l’entonne. A siconda est accompagné par u bassu, la deuxième voix qui intervient lors de la Paghjella. La tonalité de la voix qui chante u bassu, est forcément plus basse que celle de la siconda, son rôle est d’accompagner la siconda durant la totalité de la paghjella. Enfin, a terza, la dernière voix est indispensable pour chanter la paghjella. La tonalité de la tierce doit etre plus haute que celle de la siconda, et elle intervient en dernier lors de l’exercice de polyphonie. Son rôle est de sublimer la polyphonie et de clôturer le chant